Le DJ herblinois est à l'affiche d'Electronik is fantastik. Un vrai bonheur, ressenti comme une consécration.
Deux questions à...
Cyril Videcoq, alias Marian Devy, son nom de scène, 18 ans, étudiant herblinois. En jouant à Onyx dans le cadre de la soirée Electronik is fantastik, il réalise un « énorme rêve ».
Parlez-nous de la musique électronique.
J'ai commencé a mixer à 15 ans. Aujourd'hui, je crée des assemblages musicaux avec deux platines et des CD. C'est un travail à l'oreille. Le choix des musiques, les effets, les échos, l'enchaînement des derniers battements de la basse avec un nouveau morceau font la différence dans le monde des DJ. Je me suis forgé une identité à partir de sonorités électro-techno. J'aime les sonorités tribales, africaines, auxquelles je joins parfois du folk-pop. La reconnaissance d'un artiste, c'est la créativité de ses oeuvres. J'ai quelques connexions et je joue régulièrement en soirée dans les clubs nantais. J'espère bientôt produire de la musique. C'est le stade supérieur.
Vous êtes sensible au public ?
C'est toujours un public de connaisseurs, uni par les codes de langage, de tenue vestimentaire. Partager avec lui le plaisir de la composition, c'est super. Jouer devant les Herblinois, c'est un honneur, une chance. J'ai spécialement préparé la soirée, le feeling fera le reste. S'éclater avec Monkey Man et Boris Viande, également herblinois, et côtoyer Missil et Kavinsky, c'est un peu une consécration !
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